au grenier des souvenirs

12.12.2010

nouvel essai importé d'après un autre blog

Prévert d'après Doisneau

4.30.2009

Le petit bois aux Saint-Georges


2.11.2006

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TEMOIGNAGE

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mon histoire p 1

mon histoire p 2

mon histoire p 3

mon histoire p 4

mon histoire p 5

mon hisroire p 6

mon histoire p 7, 8, 9



p 8
Ensuite, je me suis rendu à la gare Saint- Charles.je ne voulais pas rester à Marseille. Je ne voulais pas non plus aller dans une ville où il y aurait des gens que je connaissais. Par exemple, j'avais des cousins en Meurthe et Moselle, et je n'avais pas envie de vivre chez eux. Je voulais être tout seul, me débrouiller tout seul, sans l'aide de la famille.
C'est par hasard que je suis parti à Bordeaux. Quand j'ai voulu prendre un billet, au guichet, l'employée m'a posé la question:" vous voulez aller où ?" Je ne savais quoi répondre. j'étais intimidé. Alors elle m'a demandé" A Bordeaux?" et j'ai dit "oui".
J'ai passé toute le nuit dans le train. A chaque fois qu'il s'arrêtait, j'entendais le nom de la station. Je n'ai pas beaucoup dormi : j'avais trop peur de manquer le bon arrêt. Et à six heures du matin, j'étais à Bordeaux.

A la sortie de la gare, j'ai vu un Algérien, qui m'a demandé en français : Ca va le pays ? " Je n'ai pas répondu, j'étais méfiant. Il était bien habillé, mais je me demandais ce qu'il faisait dehors si tôt le matin. Alors il a répété sa question en arabe, puis il m'a demansé d'où je venais. et il a insisté pour me paye le petit déjeuner.
Après il m'a indiqué un hôtel. Je n'y ai passé qu'une nuit. Puis j'en ai trouvé un autre moi- même, moins cher.

p 9
Comme je voulais avant tout avoir un travail, j'ai tout de suite commencé à chercher.
Je n'ai rien trouvé près de la gare. alors je suis allé dans le quartier de Bacalan. j'ai d'abord travaillé dans une usne de sucre. j'y sui restté peu de temps- à peine plus d'un mois- car le travail était très dur et, dans l'usine, la chaleur était insupportable.
Puis j'ai travaillé dans une entreprise de travaux publics, j'ai été pris comme aide maçon.le samedi matin, tout le monde travaillait. Et moi, en plus, le samedi après midi et le dimanche toute la journée , je restais tout seul pour garder les machines.
Au bout de 18 mois, je suis parti parce que cela ne me plaisait pas de toujours travailler dans la boue des tranchées avec des bottes. et puis je faisais toujours la même chose et je trouvais que ce n'était pas un bon métier.
Ensuite, j'ai été embauché comme maçon et couvreur dans une entreprise où je suis resté 12 ans, de 1966 à 1978. le travail était dur- nous faisions facilement des journées de 10heures et nous travaillions un samedi sur deux- et, malgré cela, je ne gagnais toujours pas beaucoup d'argent.
Quand l'entreprise a fait fallite, en décembre 1977, nous vons tous été licenciés. Comme les autres, j'ai reçu une lettre recommandée avec deux mois de préavis. j'ai touché une petite prime, mais vraiment pas grand-chose.
Je suis entré alors dans une autre entreprise de bâtiments et travaux publics, et j'y suis resté de 1978 à 1983. Jusqu'à ce que cette entreprise fasse faillite comme la précédente..j'ai à nouveau reçu une prime, mais tout aussi petite que le fois précédente.
J'ai prospecté dans le coin. mais je n'ai rien trouvé. comme je ne voulais pas être au chômage, et que je n'ai rien trouvé d'autre, je me suis fait embaucher dans une entreprise à Mérignac, pas très loin de de le précédente. Mais je dois dire que je suis vraiment allé là à contre coeur, parce que je n'avais pas le choix:

p 10.
Javais trois enfants, ma femme restait à la maison, et j'étais le seul à travailler.
on m'a envoyé à Brassens dans un chantier de réparations navales. j'étais le seul à avoirun emploi stable, tous les autres étaient intérimaires.

Le chantier était presque terminé quand l'accident est arrivé. c'était le 6 novembre 1984. Je n'oublierai jamais cette date. Il est malheureusement impossible de revenir en arrière. Mais combien je regrette ce qui s'est passé ce jour- là!

mon histoire p11

mon histoire p 12

mon histoire p 13

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mon histoire p 20

mon histoire 21

12.28.2005

Avec Papa un week-end sur deux

Fanny et son papa Pascal
le jour de Noêl Posted by Picasa

12.20.2005

 Posted by Picasa

10.13.2005

Souvenirs d'antan



MACHINE à COUDRE SINGER

achetée par mes parents vers 1930.
j'y ai fait mes premiers essais à 12 13 ans pour y confectionner les habits de poupée de ma soeurs .
La lampe à pétrole provient de mes beaux parents, les chandeliers de la cheminée de mes parents...

PS ces objets ne sont plus chez moi!

8.02.2005

correspondance de guerre 1914-1918



de Michel


à Georgina


1er février 1918


et 2 mars 1918

correspondance de guerre 1914- 1918



Première carte

de mon père Michel

à

ma mère Georgina.

le 21 décembre 1917